Cette thèse aura lieu dans le cadre du projet DEEL et portera sur l’utilisation de techniques issues du calcul-multi-parties sécuritaire afin de faire avancer les connaissances en apprentissage machine équivoque (sur des données privées/confidentielles).
Cette thèse aura lieu dans le cadre du projet DEEL et portera sur l’utilisation du chiffrement homomorphe afin de faire avancer les connaissances en apprentissage machine équivoque (sur des données privées/confidentielles).
Un schéma de chiffrement homomorphe (HE) [10] permet de calculer une fonction (ou un circuit) arbitraire sur des données chiffrées de telle manière à ce que l’entité effectuant le calcul (ex : un fournisseur de ressources de calcul) n’apprenne aucune information sur les données d’entrée ou même la sortie du calcul. De pure vue de l’esprit pendant une trentaine d’années, le HE est devenu ces dernières années, en partie notamment aux avancées concernant le calcul sur les réseaux Euclidiens, un outil utilisable en pratique [2], même si sa performance en termes de temps de calcul n’est pas encore satisfaisante pour permettre un déploiement à très large échelle. En particulier, des schémas de chiffrement partiellement homomorphe, dont le nombre d’opération dans le monde des chiffrés est paramétré, ont permis des avancées notables dans le monde des technologies d’amélioration du respect de la vie privée [1].
A l’automne 2020, je vais enseigner le cours INF4471, Introduction à la sécurité informatique, au Bac d’Informatique de l’UQAM. Le cours sera donné à distance, comme tous les cours des universités Montréalaises de l’automne 2020. Le cours sera probablement proposé sur Moodle.